• Un esprit libre :

    Les chats aiment se sentir libres de leurs mouvements. Un chat fait plusieurs fois par jour le tour de son petit univers, et, s'il y a une chose qu'il n'aime pas, c'est les portes fermées (enfin... celles qui sont "normalement" ouvertes).
    Cependant, il peut s'habituer à ce que certaines portes soient fermées à certains moments (une ou plusieurs chambres à coucher la nuit, par exemple, si on fait le choix de ne pas laisser son chat dormir avec soi et/ou les enfants la nuit). Dans ce cas, mieux vaut éviter de répondre aux griffades sur la porte et aux miaulements, sans quoi le chat considère qu'on a répondu à sa demande (... et la fois suivante, il miaulera plus fort et plus longtemps, et ainsi de suite). Après un certain temps (ça dépend du degré d'entêtement!), il abandonnera une demande qui n'a jamais de réponse.

    De façon plus générale, et comme une règle d'or, on n'obtient jamais rien d'un chat sous la contrainte. Les chats détestent être contraints.
    Le rapport à ses humains n'est pas vraiment un rapport à des "maîtres", plutôt à des "copains". Les chats ne sont pas des chiens : on ne les dresse pas à obéir.

    Dans l'éducation d'un chat, la règle d'or est de récompenser (carresse, friandise...) ce qui est "bien", plutôt que de punir ce qui est "mal".

    Quand un chat n'apprécie pas particulièrement d'être tenu dans les bras, ou ne vient pas souvent sur les genoux, mieux vaut éviter de le prendre dans ses bras ou sur ses genoux "de force". C'est le meilleur moyen pour qu'il aime encore moins... Mais quand il vient de lui-même, se montrer disponible à ce moment "choisi par le chat" rendra l'expérience agréable et il recommencera plus souvent.

    Il est important d'apprendre aux enfants à tenir le chat sans que celui-ci se sente "étouffé" ou trop serré, pour éviter qu'il se débatte pour desserrer la contrainte.



    Un être d'habitudes... et d'attachements :


    L'attachement d'un chat à son territoire n'est pas seulement "strictement immobilier". Le chat est plus globalement attaché à ses "habitudes de vie", des rituels qu'il répète... et à ses humains.

    Spatialement, le territoire d'un chat, c'est, plus largement, une sorte de composés d'habitudes, liées tant aux marques qu'il a déposées partout qu'à ses petits trains-trains routiniers.

    Intégrer un nouveau meuble, un nouveau bibelot, c'est, à coup sûr, trouver minou en train de le renifler (ils sont tout autant curieux!) puis de s'y frotter consciencieusement pour l'intégrer à son univers.

    Quand on fait le ménage, on a souvent à sa suite un "second agent d'entretien" qui vient redéposer ses marques que la serpillère a eu le goût indélicat d'effacer .

    Quand il s'agit d'un bouleversement plus important, comme un changement de domicile, là aussi, les étapes progressives, en assurant des points de repères tout au long de la transition, sont le maître-mot pour ménager en douceur le bouleversement pour le chat, que les modifications brusques stressent. Mais même avec un chat adulte, habitué à un lieu de vie donné pendant plusieurs années, un déménagement peut se passer comme une lettre à la poste, si l'adaptation se fait par étapes.
    Et puis... il y a des chats très adaptables qui se sentent bien partout avec leurs humains et partent en vacances avec eux !

    Le chat qui vit en extérieur, peu ou pas domestiqué, reporte, après le détachement à sa mère, son attachement primaire sur son territoire spatial (notamment le jeune mâle qui "vogue vers de nouveaux horizons").
    Mais chez le chat domestique, qui a été fortement socialisé, non seulement à son espèce, mais aussi à l'homme comme être d'attachement, et chez qui perdurent bien des comportements sociaux de chaton qui disparaissent chez le chat adulte peu socialisé (ronronnement, approche amicale avec la queue en l'air, "patounage" sur les genoux de ses humains, beaucoup de jeux mais pas de prédation en tant que telle pour se nourrir, beaucoup de jeux sociaux avec ses congénères et sommeil enlacés avec eux, etc, etc...), le territoire n'est pas seulement spatial, c'est un univers social.
    Lorsqu'il quitte sa mère et sa portée, le chat très socialisé s'attache profondément à sa nouvelle famille d'adoption :vous êtes aussi le territoire de votre chat, en tant qu'être d'attachement-repère. Un chat très socialisé, habitué aux contacts et aux interactions sociales (jeux, etc) n'apprécie pas particulièrement la solitude prolongée : il s'ennuie. 

     

                                                                         

    Un esprit libre :  

     

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 28 Janvier 2016 à 22:41

    yes merci Marie

    2
    Vendredi 29 Janvier 2016 à 11:22

    Coucou Marie

    Merci pour ce billet fort intéressant

    Oui le chat n'est pas un chien. Il a un esprit libre et on n'obtient jamais rien de lui sous la contrainte. Il aime ses petites habitudes et les changements le perturbent.

    C'est nous qui vivons sur son territoire...

    Bisous et bonne fin de semaine.

    Caresses à ton beau chatounet

    Béa kimcat

     

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    3
    Vendredi 29 Janvier 2016 à 11:24
    Sara

    Article tres interessant qui nous rappelle celui que nous savons déjà mais qu'il faut y pensar toujours. Un bon partage.

    Gros bisous felins.

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