• Les parasites sont de sortie :

    Ah, l'été, les sorties à la campagne, les rencontres entre chiens et chats du quartier, le grand air et… les puces ! Pour nos amis les animaux de compagnie, les beaux jours annoncent aussi le retour des grattages frénétiques, des piqûres intempestives et autres chatouillis désagréables.

     La puce à l'oreille  : On le dit souvent, à tort : non, la puce n'est pas adaptée à une seule espèce et un même parasite peut piquer aussi bien un chat ou un chien qu'un oiseau ou un homme. De même, un animal peut être porteur de plusieurs types de puces. 
    En France, la majorité des puces qui infestent nos animaux domestiques sont des puces de chat (Ctenocephalides felis). Véritable fléau, ce petit insecte dépourvu d'ailes mais doté d'une excellente détente, ferait chaque année, entre avril et octobre, 40 % de victimes parmi la population canine et 63 % chez les chats. Environ 20 % de malchanceux resteraient même infestés toute l'année.
    • Détection : pour savoir si votre animal à des puces, brossez-le à rebrousse-poils au-dessus d'une alaise blanche. Si des petits amas noirs couvrent peu à peu la surface, aucun doute : les puces sont bien là et vous êtes en train de faire tomber leurs déjections !
    • Traitement : outre les antiparasitaires que l'on trouve dans le commerce (sprays, colliers, pipettes, poudres…), il est nécessaire de traiter l'environnement de l'animal (panier, coussins, canapé, litière…) avec un produit adapté et de passer régulièrement l'aspirateur.
    Il existe aujourd'hui des granulés insecticides spécifiques pour ce dernier, mais vous pouvez, à défaut, placer un collier anti-puces dans le sac. Dans la plupart des cas, la combinaison de plusieurs molécules insecticides est nécessaire pour venir à bout de vos hôtes…


    Tac, une tique !
    Ces gros acariens vivant dans les forêts, les hautes herbes et même dans les jardins, s'en prennent souvent aux chiens, parfois à l'homme, plus rarement aux chats. Affamée par les longs mois d'hiver, la tique profite généralement des mois chauds – avec un pic au printemps et à l'automne – pour se fixer, du bout de sa rostre, à la peau de votre chien et se repaître de son sang. Particulièrement répugnante à première vue, la tique le devient bien plus encore quand on sait qu'elle peut être porteuse de maladies très graves pour l'homme comme pour le chien, dont la piroplasmose et la maladie de Lyme. 
    • Traitement : pour éviter toute contamination, il convient de retirer la tique le plus rapidement possible, en évitant à tout prix de laisser la rostre dans la peau. Il existe des pinces spécialement conçues pour faciliter cette délicate opération. On trouve également des feutres imbibés de produits anesthésiant, voire des pinces électriques qui réservent à l'acarien un sort peu enviable !
    Poux, poux, pas doux !

    Il n'existe pas d'échanges entre les espèces. Aucun risque donc que vos chères têtes blondes n'attrapent les poux de votre chien ou de votre chat, ni que ces deux-là n'échangent leurs parasites… Il existe deux sortes de poux du chien : l'une s'en prend particulièrement aux petits chiens d'appartement à poils tombants ou frisés, l'autre préfère les chiens de chasse à poils longs. Toutes deux préfèrent les jeunes sujets, contrairement au pou du chat qui, lui, est plus friand de vieux animaux. Grattages, morsures, agitations… Les symptômes sont les mêmes pour tous ! Côté traitement, comme pour les puces, on soignera l'environnement et l'animal à l'aide d'insecticides adaptés.

     

    (Source Magazine L'Avenir de l'Artois)  

     

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