• Si l'on en croit la mythologie grecque, c'est Artémis, déesse des Bois, de la Chasse et de la Lune, qui donna naissance au chat, en réponse à son frère Apollon qui avait créé le lion . Ce qui fît dire aux Anciens que " la Lune avait accouché d'un chat " 

     

    Bon week-end à vous .

     

     

    Légende :

     


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  •   BOITE A MERVEILLES . 

    "S'il met sa patte à l'oreille,

     Cette patte est boite à pluie .

     S'il ouvre un oeil dans la nuit,

     Cet oeil est boite à soleil .

     

    Je l'agace, il se rebiffe,

    Son pied se fait boite à griffes .

    Je l'endors, il est heureux,

    Il ronronne, boite à feu . 

     

    Boites à jeux, boite à sommeil,

    Mon chat est boite à merveilles !

    (Robert Vigneau) 

     

     

    Poème :

     


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  • Le problème de partager le lit de quelqu'un avec des chats est qu'ils préfèrent dormir sur vous plutôt qu'à côté.
    [Pam Brown]

     

    Citation : 

     


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  • "Du plus loin que l'humanité se souvienne, dans les textes, dans les pierres, sur les murs, le chat fut ainsi : le mobile dans l'immobile, la pensée dans le sommeil, l'attente fébrile dans l'indifférence, le besoin impératif dans la patience ... Cette façon de se mettre hors du temps, d'être là tout en étant ailleurs ... Nous ne savons pas ce que nous cherchons alors que la vraie réponse est là, depuis toujours, dans le sphinx, dans le chat ......" 

    (Texte extrait de "Au bonheur des chats", Édisud, Aix-en-Provence, 2001)

     

     

     

     

     


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  • Quelques extraits d'un recueil de nouvelles de Colette  (Les Vrilles de la vigne) qui a toujours su émailler ses écrits de présences félines, personnages à part entière, délicatement dépeints sous sa plume :

     

    DE QUOI EST-CE QU’ON A L’AIR ?

     

    (...) Au tintement des cuillers, ma chatte grise vient d’ouvrir ses yeux de serpent. Elle a faim. Mais elle ne se lève pas tout de suite, par souci de pur cant. Mendier, à la façon d’un angora plaintif et câlin, sur une mélopée mineure, fi !... De quoi est-ce qu’elle aurait l’air ? comme dit Valentine... Je lui tends un coin de toast brûlé, qui craque sous ses petites dents de silex d’un blanc bleuté, et son ronron perlé double celui de la bouilloire...

     

     

    LA GUÉRISON

    (...) La chatte grise est ravie que je fasse du théâtre. Théâtre ou music-hall, elle n’indique pas de préférence. L’important est que je disparaisse tous les soirs, la côtelette avalée, pour reparaître vers minuit et demi, et que nous nous attablions derechef devant la cuisse de poulet ou le jambon rose... Trois repas par jour au lieu de deux ! Elle ne songe plus, passé minuit, à celer son allégresse. Assise sur la nappe, elle sourit sans dissimulation, les coins de sa bouche retroussés, et ses yeux, pailletés d’un sable scintillant, reposent larges ouverts et confiants sur les miens. Elle a attendu toute la soirée cette heure précieuse, elle la sa- voure avec une joie victorieuse et égoïste qui la rapproche de moi... Ô chatte en robe de cendre ! Pour les profanes, tu ressembles à toutes les chattes grises de la terre, paresseuse, absente, morose, un peu molle, neutre, ennuyée... Mais je te sais sauvagement tendre, et fantasque, jalouse à en perdre l’appétit, bavarde, paradoxalement maladroite, et brutale à l’occasion autant qu’un jeune dogue. (...)

     

    NONOCHE

    (...) Les montagnes bleuissent. Le fond de la vallée s’enfume d’un brouillard blanc qui s’effile, se balance et s’étale comme une onde. Une haleine fraîche monte déjà de ce lac impalpable, et le nez de Nonoche s’avive et s’humecte. Au loin, une voix connue crie infatigablement, aiguë et monotone : « Allons-v’nez – allons-v’nez – allons-v’nez... mes vaches ! Allons-v’nez – al- lons-v’nez... » Des clarines sonnent, le vent porte une paisible odeur d’étable, et Nonoche pense au seau de la traite, au seau vide dont elle léchera la couronne d’écume collée aux bords... Un miaulement de convoitise et de désœuvrement lui échappe. Elle s’ennuie. Depuis quelque temps, chaque crépuscule ramène cette mélancolie agacée, ce vide et vague désir... Un peu de toilette ? « Comme je suis faite ! » Et la cuisse en l’air, Nonoche copie cette classique figure de chahut qu’on appelle « le port d’armes » Le cou tendu, Nonoche semble une statue de chatte, et ses moustaches seules remuent fai- blement, au battement de ses narines. D’où vient-il, le tentateur ? Qu’ose-t-il demander et promettre ? Il multiplie ses appels, il les module, se fait tendre, menaçant, il se rapproche et pourtant reste invisible ; sa voix s’exhale du bois noir, comme la voix même de l’ombre. Dans sa corbeille, l’obscurité éveille peu à peu son fils qui se déroule, chenille velue, et tend des pattes tâtonnantes... Il se dresse, maladroit, s’assied plus large que haut, avec une majesté puérile. Le bleu hésitant de ses yeux, qui seront peut-être verts, – 38 – peut-être vieil or, se trouble d’inquiétude. Il dilate, pour mieux crier, son nez chamois où aboutissent toutes les rayures conver- gentes de son visage... Mais il se tait, malicieux et rassuré : il a vu le dos bigarré de sa mère, assise sur le perron. Debout sur ses quatre pattes courtaudes, fidèle à la tradi- tion qui lui enseigna cette danse barbare, il s’approche les oreilles renversées, le dos bossu, l’épaule de biais, par petits bonds de joujou terrible, et fond sur Nonoche qui ne s’y attendait pas... La bonne farce ! Elle en a presque crié. On va sûrement jouer comme des fous jusqu’au dîner. Mais un revers de patte nerveux a jeté l’assaillant au bas du perron, et maintenant une grêle de tapes sèches s’abat sur lui, commentées de fauves crachements et de regards en furie !... La tête bourdonnante, poudré de sable, le fils de Nonoche se relève, si étonné qu’il n’ose pas demander pourquoi, ni suivre celle qui ne sera plus jamais sa nourrice et qui s’en va très digne, le long de la petite allée noire, vers le bois hanté. 

     

     

     

     

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  • Je partage avec vous un extrait du livre Lois de la thermodynamique du chat . Cliquer  ICI    

     

    Les lois du chat :  

     


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  • Un chat tuait sans vrai désir. C'était un chat très riche et il n'avait pas faim.
    Il faut bien se distraire, enfin:
    Chat bourgeois a tant de loisirs...
    On ne peut pas toujours dormir sur un coussin.
    De souris, il ne mangeait guère; Son pedigree fameux l'ayant mis au-dessus
    Des nourritures du vulgaire.
    Son régime était strict. Cet immeuble cossu,
    En outre visité, à dates périodiques,
    Par les services de la dératisation,
    Gens aux procédés scientifiques,
    Tuant sans joie ni passion,
    Au nom de l'administration,
    De rat, de vrai bon rat, qui fuit et qu'on rattrape
    Négligemment, ne le tuant qu'à petits coups Sans tuer son espoir - vrai plaisir de satrape -
    II n'y en avait plus du tout
    Avec leurs poisons et leurs trappes.
    Restaient quelques moineaux bêtes et citadins,
    Race ingrate
    Qu'on étendait d'un coup de patte: Assez misérable fretin.
    Oubliant les rats, L'employé du service d'hygiène ne vint pas.
    On l'avait convoqué Sur une autre frontière,
    Pour tuer cette fois des hommes. Et la guerre,
    Approchant à grands pas des quartiers élégants,
    Les maîtres de mon chat durent fuir sans leurs gants,
    En un quart d'heure, sur les routes incertaines.
    Dans l'impérieux souci de sauver leur bedaine
    Ils oublièrent tout, les bonnes et le chat
    Les bonnes changèrent d'état.
    Loin de Madame, violées par des militaires,
    Elles si réservées, elles se révélèrent
    Putains de beaucoup de talent.
    Leur train de vie devint tout à coup opulent
    Et elles prirent une bonne.
    Après un temps de désarroi,
    Le chat, devenu chat, comprit qu'il était roi;
    Que la faim est divine et que la lutte est bonne.
    D'un œil blanc, d'une oreille arrachée aux combats
    Dont il sortit vainqueur contre les autres chats,
    II paya ses amours royales sous la lune. Sans régime et sans soin, ne mangeant que du rat
    II perdit son poil angora
    Qui ne tenait qu'à sa fortune
    Et auquel il ne tenait pas;
    II y gagna la mine altière
    Et l'orgueil des chats de gouttière,
    Et bénit à jamais la guerre Qui offre aux chats maigris des chattes et des rats.
    Jamais ce que l'on vous donne Ne vaudra ce que l'on prend
    Avec sa griffe et sa dent. La vie ne donne à personne.

     

    Fable de Jean Anouilh :  

     


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  •  

    "Moi-même, je pense qu'avoir un chat est plus important que d'avoir un Bible ." (R.H.Blyth - Zen & Zen Classics V4) 

     

    J'en suis convaincue !!! 

     

    Citation :  

     


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  •  Oh! La jolie fleur dans la vitrine! 
    Oui c'est un petit pavot blanc.
    Je ne vous parle pas des petits pavots, je vous montre la fleur d'en bas, tachetée de clair et de sombre, veloutée, avec deux gouttes de rosée qui brillent, et de grandes étamines blanches pointues... 
    Tiens je me trompais, ce n'est pas une fleur, c'est un chat... 

    (Chats de Paris, Colette)

     

    La fleur :  

    Cliquer pour agrandir

     

    Bon 1ier Mai !!!  

     


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