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          Suite à d'importants soucis personnels, je serai moins présente sur vos blogs dans les prochaines semaines . Mais je ne vous oublie pas et j'essaierais de vous laisser quelques articles ou photos ici . 

     

          Merci de votre compréhension .

     

     

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       Marilyn Barkhouse est considérée trés jeune comme un prodige artistique . Née sur l'île du Prince Édouard dans les provinces Maritimes, l'artiste fait les beaux-arts à l'Université Acadia en Nouvelle-Écosse à l'âge de quinze ans et poursuit tôt un programme de graphisme et d'Art au Campus d'Annapolis à Middleton . Ses tableaux commencent à être exposer quand elle a à peine 19 ans .  Marilyn Barkhouse a exposé de façon générale et a acquis une reconnaissance considérable pour la qualité photo-réaliste de son travail. Par le biais de commissions et de contrats, l'oeuvre de Marilyn est élargi pour englober la faune internationale ainsi que des portraits d'animaux domestiques à l'encre, pastel et acrylique, ses médiums préférés. Marilyn a son atelier près du parc provincial de Cape Blomidon populaire en Nouvelle-Écosse . Son l'inspiration lui vient de la faune qu'elle voit de sa fenêtre de studio, cerf, coyote, fox et aigles à tête blanche. L'artiste aime le calme et la sérénité d'une vie pastorale rurale ainsi qu'une vaste ménagerie d'animaux de compagnie, animaux abandonnés ou maltraités à qui elle donne tout son amour .

     

       J'ai choisi pour vous quelques portraits de chats .

     

     

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          A la lumière de différentes études vétérinaires, 40% des chiens et 27% des chats seraient en surpoids.

    "Techniquement l'obésité commence à 20% au dessus du poids optimal de l'animal", explique le Dr Géraldine Blanchard, vétérinaire et spécialiste de la nutrition canine. "Avant, on peut parler de surpoids, à ne pas négliger pour autant", poursuit-elle. "Il s'agit d'une réalité à prendre en compte puisque cela réduit l'espérance de vie du chat, comme du chien, de deux ans environ, ce qui reviendrait à quinze ans d'espérance de vie en moins, si on le transposait à l'homme !"

    Les problèmes de poids ont des répercussions sur la santé de l'animal avec des incidences sur de nombreux organes et fonctions: articulations, troubles cardio-vasculaires, respiratoires, et sur leur métabolisme (diabète). Cela peut aussi augmenter le risque de maladies (certains cancers, troubles cutanés…).

    Ne pas priver son compagnon, lui faire plaisir, penser que parce qu'il est «bien portant» il sera plus résistant face à la maladie… sont autant de raisons pour lesquelles les animaux de compagnie connaissent de plus en plus des problèmes de poids.

    Selon une étude menée par l'institut BVA pour le compte des jardineries de l'enseigne Gamm Vert, seuls 13% des propriétaires d'animaux ont conscience de l'existence d'un problème de surpoids chez leur chien ou chat alors que 40% de ceux-ci en souffrent.

     

    L'étude indique en effet que 98% des Français considèrent que leur animal est en bonne santé. Et seuls 2 Français sur 10 avouent qu'on leur a déjà fait une remarque au sujet du poids de leur animal… et seul un peu plus d'un sur 10 (13%) considère que ces remarques sont fondées.

    "Il faut éduquer les propriétaires, leur montrer que tout comme un être humain, le chien ou le chat a de réels besoins nutritionnels, variables selon son poids optimal, son âge, son activité - ou son inactivité", préconise le Dr Géraldine Blanchard. "Les maîtres manquent de temps, c'est un facteur indéniable, mais l'on peut trouver des aliments "tout prêts" adaptés et répondant aux besoins de l'animal… et ne pas en donner trop !"

    Il faut aussi être vigilant sur les friandises. Plus de la moitié des maîtres en donne à leurs chiens (53%) et plus d'un tiers (34%) au moins une fois par semaine, toujours selon l'étude menée par l'institut BVA . Cela ce constate davantage chez les chiens que chez les chats: les trois quarts des propriétaires de ces derniers n'en donnant jamais.

    La prise de poids n'est pas une fatalité! Une fois constatée, et avec l'aide du vétérinaire, il est possible d'entreprendre un régime. Mais cela demande un bon suivi et une réelle implication tant de la part du maître… que de l'entourage.

     

    (Source Figaro Magazine)

     

     

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  • Comme tous les ans le calendrier 2013 est arrivé . Un petit aperçu ..... 

     

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        Fait avec monAlbumPhoto.fr 

     

     

                                          BON WEEK-END A TOUT LE MONDE !!!!!!! 


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  • Tout d'abord Callis vous remercie pour tous vos messages d'anniversaire .  

     

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          Ensuite j'aimerais vous faire connaître le blog d'une forumeuse amoureuse de chats . Mais pour une fois ce ne sera pas un blog sur les chaminautes .  Madame Pilou vous explique avec des exemples trés simple comment elle est devenu végan et vous donne ses recettes préférées . Cliquez sur link pour découvrir ce blog trés intéréssant . De toute façon vous le retrouverez dans mes favoris . 

     


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  •    Bon anniversaire à mon petit prince Callis * * * 

     

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          Le cimetière d’Asnières a son poète, Raymond Queneau, qui a écrit, dans Les chiens d’Asnières : « On enterre les chiens, on enterre les chats, on enterre les chevaux, on enterre les hommes, il y a une tombe pour tout ».

    Situé entre la Seine et le jardin Robinson, ce cimetière s’étend sur une parcelle étroite et tout en longueur. Sépultures alignées de part et d’autre d’une allée centrale, tombes anciennes recouvertes de mousse, stèles plus récentes et entretenues, pots de fleurs brisés, bouquets renversés ou fraîchement déposés… Le lieu est en tous points semblable aux cimetières que l’on connaît. Si ce n’est la petite taille des tombes, les photos et les épitaphes à la mémoire de Patapon, Rita, Tommy, Bella… Ici, les défunts sont des animaux, chiens et chats surtout mais aussi lapins, cheval, tortue, poule, poissons, rongeurs, mouton et singe.

    Ouvert en 1899, ce cimetière a été le premier du genre au monde. À l’époque, les cadavres des animaux devaient être apportés dans les vingt-quatre heures chez l’équarrisseur. Mais en pratique, ils étaient jetés avec les ordures ménagères ou dans la Seine. Des témoignages de l’époque relatent que 8 000 à 10 000 chiens et 900 à 1 200 chats étaient repêchés chaque année, ce qui représentait un chien tous les quarts d’heure. Pour enrayer ce phénomène, de grandes boîtes métalliques sont installées aux vingt-quatre portes de Paris, afin que les particuliers y déposent les cadavres. Une loi de 1898 autorise ensuite l’enterrement des animaux domestiques "dans une fosse située autant que possible à cent mètres des habitations et recouverte d’un mètre de terre au minimum ".

    Ouvrir un cimetière animalier devient possible. George Harmois et la journaliste Marguerite Durand fondent la Société Française Anonyme du Cimetière pour Chiens et autres Animaux, et achètent une île à Asnières-sur-Seine. Le cimetière, qui a, depuis, perdu son caractère insulaire, est créé en 1899, pour des raisons d’hygiène mais pas seulement. Au début du siècle, le regard sur les animaux évolue ; l’animal n’est plus vu comme utilitaire. Il devient animal de compagnie et ses conditions de vie s’améliorent. En 1824, une Société Protectrice des Animaux a vu le jour en Angleterre et en 1845, la SPA française a été créée.

    Témoins du lien unissant hommes et animaux, la direction du cimetière d’Asnières fait dresser des monuments à la mémoire de chiens héros. Comme Barry, appartenant aux moines de l’hospice du Grand Saint-Bernard, qui a sauvé la vie de nombreux pèlerins et voyageurs. De même pour Mémère, fidèle compagne de soldats de la guerre 14-18, et pour plusieurs chiens policiers, victimes du devoir. Ou encore pour Moustache, mascotte de la Grande Armée de 1799 à 1811. Les sépultures officielles paraissent bien sobres à côté de certaines stèles érigées par les concessionnaires privés, pour leurs défunts minets et toutous.

    Pierres tombales modestes, naïves, ou somptueuses au goût douteux manifestent l’attachement profond des maîtres à leurs fidèles compagnons. Des ornements fantaisistes, vieillis par le temps, côtoient les classiques bouquets de fleurs en plastique. On s’amuse à passer en revue les multiples statuettes en forme de chat, de chien ou encore de poule et de lapin. Les objets souvenirs à l’effigie des animaux se déclinent sous toutes les formes. Écuelle, bibelot, peluche, porte-clés, figurines, guirlandes, sapin de Noël miniature… et même une statuette de mouette, sur la tombe de Kiki, peut être en souvenir du bord de mer où vécut l’animal. Pour Kate et Aaron, jeunes Américains du Minnesota en visite au cimetière pour la première fois et propriétaires de deux chiens, "le lieu est émouvant avec ses décorations kitsch et les messages enamourés ".

    On peut être touché par les marques d’affection qui s’affichent sur les tombes. Ici, une photo des chattes Tendresse et Rosa avec leur maîtresse, là, les balles fétiches du chien Fripon, exposées dans un bocal. Sur la tombe de Tommy, ses compagnons de jeu, des enfants, ont déposé une vieille peluche usée et des figurines pour accompagner leur fidèle ami canin dans sa nouvelle maison. Sur la simple stèle de pierre de Qualie la poule, une réplique en plastique trône fièrement, comme pour rappeler sa légitimité en ces lieux.

    Qu’ils soient chiens, chats, poules, oiseaux, lapins, tortues, chevaux ou singes, leurs maîtres ont noué avec eux une relation de profonde amitié, parfois une dizaine d’années de complicité. Certaines épitaphes affichent l’expression de sentiments forts, d’une femme à son "fils", de maîtres à leurs "garçon chéri", d’un homme à son "meilleur copain" ou à "sa petite muse". Toutes reflètent la reconnaissance du maître, la tendresse qu’il a éprouvée envers son compagnon de vie. Autre témoignage gravé dans la pierre, "Youpi, ton immense affection a illuminé ma vie. Je suis tellement triste sans toi et ton merveilleux regard" .

    L’homme et l’animal sont devenus étroitement interdépendants. L’animal de compagnie a un rôle social évident. C’est lui qui partage la vie quotidienne de la famille, que l’on peut choyer, cajoler, avec qui l’on partage les activités, les promenades, les vacances, qui se fait le confident, le compagnon de jeu, le lien avec les autres. En France, plus d’un foyer sur deux a un chien, un chat, un poisson ou un rongeur. Ce qui en fait le pays comptant la plus grande population d’animaux domestiques d’Europe. Parfois, l’animal se substitue à l’être cher disparu, ou comble un manque : "Sophie mon bébé, nous avons eu 17 ans d’amour, toi et tes petites sœurs, vous avez remplacé l’enfant que je n’ai pas eu" .

    De tels épanchements sentimentaux pour des bêtes ont fait l’objet de railleries et de critiques, dans les premières années du cimetière d’Asnières. En 1905, un journal se moque de cette "nécropole pastiche, ces excès de douleur". Un autre s’insurge de cette "grotesque déviation du sentiment" et se scandalise des inégalités qu’entraîne "ce cimetière de chiens de riches qui ont droit à des tombes alors que des milliers de personnes sont jetées dans la fosse commune", où le mépris des pauvres est affiché à travers des monuments "qui coûtent la subsistance de vingt familles" .

    Pour les propriétaires d’une concession, il semble que l’attachement porté à leurs compagnons à poils mérite les 116 € par an renouvelables ou les 3 900 € pour 20 ans renouvelables. "Ils ne sont pas forcément tous riches, mais c’est important pour eux de rendre hommage à leur animal, qui a partagé parfois dix, quatorze ans de leur vie, relate Florence, gardienne des lieux. Certains passent tout l’après-midi au cimetière, d’autres y restent une heure, et on connaît une personne qui vient ici tous les jours rendre une petite visite à son chien" . Les 869 propriétaires viennent de la France entière et certains sont étrangers, anglais, allemands en majorité, comme en témoignent les consonances anglophones des Sweety, Penn-Ween et autre Mister Floyd. Les chiens Kajtus, Yyk ou Taminha reposent eux aussi bien loin de leur pays d’origine.

    Des célébrités ont également enterré là leur animal. On y trouve le chat d’Henry de Rochefort, les animaux de Camille Saint-Saëns ou de Sacha Guitry. Deux chiens ayant connu la gloire de leur vivant ont une tombe à Asnières, les chiens Prince of Wales et Rintintin. Le premier, un chien acteur, a joué "406 fois sur la scène du Théâtre du Gymnase" entre 1905 et 1906. Quant au célèbre berger allemand Rintintin, c’est le valeureux héros de films d’aventures et de western produits entre 1923 et 1932 par la Warner.

    Mais parmi le millier de stèles, la plus émouvante est peut-être le monument érigé à la mémoire d’un chien errant, venu mourir aux portes du cimetière en 1958.


    (Article d' Émilie Etienne pour Le républicain Lorrain)

     

     

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      De retour aprés une semaine automnale à visiter châteaux et villages médiévaux ...... mais place aux photos !

     

      Notre gîte ou nous fûmes accueillis chaleureusement :

     

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        Le château de Beynac, dressé sur un rocher, surplombe la Dordogne de 150m . Pris par Richard Coeur de Lion, il fût, pendant la guerre de Cents Ans, tour à tour anglais puis français . Redoutabloe plate forte, il était au Moyen Age une des 4 baronnies du Périgord . Il continue à veiller sur le bourg étagé entre la falaise et la rivière Dorgogne . Beynac est classé " Un des plus beaux Villages de France" .

     

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         Au confluent des vallées de la Dordogne et du Céou, le château de Castelnaud se dresse sur un roc au dessus du village . Grand rival de Beynac, il change 9 fois de mains entre la France et l'Angleterre, en 40 ans de Guerre de Cent Ans . Démantelé aprés la révolution, il a été considérablement restauré et abrite un passionnant musée de la guerre au Moyen Age .

     

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        Le château de Fayrac était un poste avancé de Castelnaud et permettait de surveiller Beynac . Son architecture originelle (fondations du XIIIe) a été trés modifiée par des constructions et restaurations successives . Il appartient à présent à une riche famille du Texas et ne se visite pas .

     

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       Dominant les vallées de la Dordogne et de la Bouriane, le château Fénelon dresse sa puissante architecture derrière 3 enceintes fortifiées . Il a gardé intact tout son système défensif, ainsi que son imposante toiture de lauzes . Un trés beau jardin de buis déroule ses différentes formes au bas du chateau qui est lui aussi privé .

     

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         Du haut de sa falaise, 150m au dessus de la Dordogne, le village de Domme domine la vallée et offre le plus beau panorama .  Son passé, chargé d'histoire se laisse découvrir à travers ses ruelles, ses fortifications, et autres joyaux architecturaux . Ce village fût  en 1281 .

     

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      La porte des Tours :

     

     

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        Une abbaye au fond d'un parc ....

     

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        Un parterre de crocus dans un jardin ....

     

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        Quittons Domme pour retrouver La Roque Gageac et son château ...... Bâtie entre la falaise et la rivière Dordogne, cette place forte du Moyen Age bénéficie d'une situation exceptionnelle .

     

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       Bien d'autres châteaux et villages tout aussi imposant et chargés d'histoire jalonnent ce magnifique département .

     

     

       Et pendant ce temps là au gîte ....... Callis explore tout en faisant de l'escalade ......

     

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       ...... Ou a trouvé un rayon de soleil !!!!!!

     

     

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       Et Balrog a trouvé sa place pour mieux apercevoir dehors .  

     

     

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        Nous partons en Dordogne pendant une semaine à partir de samedi . Bien sûr Balrog et Callis nous suivent !!!!!

     

        A trés bientôt de vous retrouver et bon week-end .  


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        "Mon chien, c’est quelqu’un", disait l’humoriste Raymond Devos. Une boutade ? Oui, mais aussi un sentiment partagé par de nombreux propriétaires d’animaux familiers. Substitut affectif ? présence protectrice ? agent antistress ? compagnon de jeux ? médiateur ?… Souvent un peu de tout cela. La France est le pays européen comptant le plus d’animaux de compagnie par personne. Une famille sur deux a au moins un animal.L’évolution marquante de ces dernières années ? Les chats sont désormais plus nombreux que les chiens dans les foyers. Un signe révélateur de l’évolution d’une société plus individualiste et urbaine, analyse Joël Dehasse, vétérinaire spécialiste du comportement du chat et du chien . "Le chat est plus facile à gérer que le chien : petite taille, coûts d’entretien réduits, possibilité de le laisser seul plusieurs jours, ce qui donne plus de liberté au propriétaire" .  

    Peut-être faut-il y voir aussi la traduction d’un monde où l’indépendance et l’autonomie, attributs traditionnels du chat, sont plus valorisées que les qualités de fidélité et d’obéissance, indissociables du chien ! Outre ces deux familiers, une cohorte de tortues, poissons rouges, hamsters et autres rongeurs prennent aussi leurs quartiers dans nos foyers.

    Autre signe de la place que nous accordons aux animaux dans nos vies, rares sont les familles des séries télévisées et de la littérature jeunesse dépourvues de compagnon à quatre pattes. En famille, la série estivale de M6, dépeint le quotidien de la famille Kervellec et de Pupuce, son apathique molosse. Bien connue des jeunes lecteurs, La Famille Choupignon (éditions Bayard) a sa tortue Carapatte , Max et Lili (Éditions Calligram) ont leur chien. Bref, l’image de la famille ne semble plus pouvoir se passer de la présence d’un animal, qui, paradoxalement, la rend plus humaine !

    Certes, la présence d’animaux dans les foyers n’est pas nouvelle. Mais, jusqu’à la fin des Trentes Glorieuses, chacun avait une tâche bien définie : le chien gardait la maison, le chat chassait les souris, le cheval tirait la charrue… et les moutons étaient bien gardés. Aujourd’hui, 90 % des Français considèrent que l’animal de compagnie "fait partie intégrante de la famille", souligne une enquête Ipsos pour la Fondation 30 millions d’amis.

    Avec un attachement qu’on peut trouver exagéré. "L’animal est perçu comme un enfant permanent, quel que soit son âge. Je le constate dans 80 % des cas pour un chien et 50 % pour un chat. On fête l’anniversaire de l’animal. On lui offre des jouets à cette occasion", explique Joël Dehasse.

    Une évolution qui se retrouve aussi dans le choix du nom, tant les propriétaires ont tendance à délaisser les classiques "Mirza" ou "Kiki", comme le montrait en 2009 une enquête britannique au profit de prénoms jusqu’alors réservés aux humains (Molly, Poppy, Charlie, Max, Alfie en tête). « On retrouve cette même tendance en France. On a des Oscar, des Thomas, des Lily, des Louise… et surtout des diminutifs ; mais on n’a pas encore les noms en vogue pour les enfants… », note Joël Dehasse.

    Parallèlement, un marché se développe autour d’accessoires, cosmétiques, services de gardiennage haut de gamme… Encore timide en comparaison des États-Unis, voire du Japon, où des offres ubuesques destinées au "bien-être" animal (chaînes de télévision, massage canin, aromathérapie, gamme de vêtements…), se sont largement développées et séduisent notamment une population jeune et sans enfant.

    Pourtant, le code civil assimile toujours nos compagnons à quatre pattes à un "bien meuble" et les liens d’affection tissés avec son animal demeurent en effet étrangers au droit. Un immobilisme que déplorent les associations de protection des animaux. Au moment d’un décès ou d’un divorce, lorsqu’un contentieux autour de l’animal surgit – la question : "Qui va garder le chien ?", il n’est d’ailleurs pas rare que la justice soit saisie.

    Les animaux domestiques sont loin de n’assurer qu’une simple présence, aussi décorative soit-elle parfois. De nombreuses études témoignent du caractère bénéfique de l’animal pour la famille tout entière, à commencer par la santé de l’enfant, dès son plus jeune âge. L’étude publiée le 9 juillet dans le journal américain Pediatrics par des chercheurs finlandais montre que les bébés ayant vécu au contact de chiens ou de chats développent moins d’affections respiratoires (30 % de moins) que les autres.

    Les adultes sont aussi concernés, car il y a moins d’obèses – enfants et adultes – dans les foyers avec un chien. Une des raisons invoquées serait que les propriétaires canins marchent, en moyenne, deux fois plus que les autres.

    Lors du congrès People & Animals à Stockholm, en 2010, des chercheurs ont aussi montré les impacts de la présence d’un animal sur la production d’hormones intervenant à la fois sur le plan psychique et physique, telles que l’ocytocine (hormone de l’attachement, facteur de bien-être), le cortisol (hormone du stress) et même l’insuline. Une influence dont sont conscients les possesseurs d’animaux qui apprécient leur compagnie apaisante, sécurisante, voire consolatrice. "Quand je rentre du collège, la maison est vide, mais mon chat m’entend arriver et gratte à la porte dès que je passe le portail. Je lui donne à manger, je lui fais un câlin… Je me sens moins seule" , explique Maïa, 12 ans.

    Psycho-physiologiste et éthologue, le professeur Hubert Montagner souligne aussi l’importance de l’animal dans la construction de l’estime de soi de l’enfant. "Quand un enfant est en difficulté dans sa sphère émotionnelle et affective, la présence de l’animal contribue à l’installer dans une sécurité affective et à lui donner confiance en soi et en autrui, à libérer ses émotions et à s’autoriser à les exprimer sans être jugé", explique-t-il.

     "On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités" , disait Gandhi et ce n’est pas Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 millions d’amis et productrice d’une émission télévisée qui prétendrait le contraire. 

    Elle se félicite de voir les enfants d’aujourd’hui élevés dans un "grand respect des animaux. De plus en plus de jeunes sont bénévoles dans les refuges, ils vont les promener… Ils ont une vraie prise de conscience qu’il s’agit d’êtres vivants. Un chiffre particulièrement significatif est celui des abandons. Il y a trente ans, on en comptait environ 400 000 chaque année. Aujourd’hui, il y en a six fois moins. C’est encore trop, mais l’évolution va dans le bon sens" , dit Reha Hutin.

     

     (Source le journal La Croix)

     

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