• Non pas besoin de crier à table avec Balrog et Callis !!!!!!!!!!! Ils sont même en place avant nous ......

     

     

    A taaaaaaaaable !!!!!!!   

     

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  • Il est très rare qu’un chat vive un déménagement en toute quiétude. En changeant de domicile, vous lui ôtez son espace et tous ses repères. Une fois arrivés dans leur nouveau logement, certains s’oublieront sur le tapis, d’autres se terreront sous la commode, d’autres, malheureusement, ne s’y feront jamais. A moins que vous ne preniez certaines précautions. Suivez les conseils d’une comportementaliste avisée.


    Lorsque l’on vit avec un chat et que l’on choisit de déménager, on prend rarement en compte les troubles qu’une telle décision peut engendrer chez lui. Déménager revient en effet à ôter à un chat tous ses repères territoriaux apaisants. Au cours de toutes ces années passées à vos côtés dans la même maison ou le même appartement il s’est approprié l’espace, organisant les pièces en champs d’activité, de repos, de jeux et de gymnastique...

    Il utilise pour ce faire les trois dimensions de cet espace, incluant le dessous et le dessus des armoires, les étagères, le piano, tout ce qui est horizontal, vertical, bref, tout ce qui est accessible. Il y pose ses marques, griffades, frottements, spots urinaires. Une fois organisée à sa manière, la maison ou l’appartement devient son espace. Un espace dont vous allez l’arracher, sans crier gare. Des précautions élémentaires s’imposent.


    Un changement difficile à vivre

    Rares sont les chats qui arrivent dans leur nouveau logement et qui donnent l’impression d’y avoir toujours habité, sans montrer de signe d’inquiétude. Très souvent, il faudra plusieurs semaines (ou plusieurs mois pour les plus fragiles émotionnellement) pour que le chat se fasse à son nouveau territoire. On échappe rarement à des « pipis » ou « cacas » faits en dehors de la litière, à des vomissements parfois, à des « crises de folie » aussi.

    Selon son caractère et sa capacité à gérer des grands changements, le chat devient, pendant cette période, soit plus agressif, soit, au contraire, plus collant que jamais et parfois même, un peu dépressif. Le temps qu’il retrouve des points de repères, des lieux de tranquillité et de refuge, il est désorienté, et cela influe sur son humeur. La patience vis-à-vis de lui est le meilleur des remèdes.


    Attention aux travaux

    Il arrive très souvent que l’on soit obligé de faire des travaux dans le nouvel habitat, alors même qu’on y a déjà emménagé. Que ce soit de la peinture, le montage de bibliothèques ou la remise à neuf de l’installation électrique (pour ne citer que quelques exemples), soyez sûr que votre chat en sera fortement perturbé. Pour plusieurs raisons :


    * Ces gros travaux demandent que l’on bouge les meubles et les objets en permanence et un environnement instable est très stressant pour un chat.
    * On fait souvent appel à des ouvriers pour faire le gros œuvre, or certains chats sont déjà naturellement terrorisés à la vue d’inconnus, alors si en plus ils ne connaissent pas bien les lieux, ils ne savent plus comment réagir ni où se cacher : dans de rares cas, cela entraîne des états de choc que seule une thérapie comportementale permet de rattraper.
    * Enfin, les bruits et les odeurs occasionnés par les travaux, sont inhabituels, souvent très puissants et difficilement supportables pour le nez ou les oreilles de notre minou.


    En résumé, faire des travaux dans le nouveau logement alors que le chat y est présent n’est pas une très bonne idée, à moins qu’il n'ait la possibilité de s’échapper dans un jardin pour s’y réfugier (avec le risque non négligeable qu’il ne veuille plus remettre les pattes dans la maison !).

    Mais lorsqu’il s’agit d’un appartement ou d’une maison fermée, il est presque couru d’avance que votre chat sera très perturbé, d’où il peut en résulter parfois de longs mois de « pipis » ou « cacas » sur les literies ou sur les canapés, des miaulements intempestifs la nuit, des diarrhées tenaces, mais aussi des comportements d’automutilation (le chat se lèche jusqu’à se faire des plaies)…

    Encore une fois, tout dépend du seuil de tolérance de l’animal, mais généralement, peu de chats supportent ce type d’épreuve…


    Quand installer le chat dans le nouveau logement ?

    Si vous avez l’occasion de lui montrer le futur logement avant l’emménagement (sous condition de pouvoir y rester au moins deux ou trois jours), c’est un plus. Ainsi, il connaîtra déjà les lieux et cela facilitera un peu la transition.

    Mais si vous n’en avez pas la possibilité, alors votre chat doit être le dernier à venir intégrer les lieux.

    Dans l’idéal, vous l’aurez confié, peu avant le déménagement, à une personne qu’il connaît bien. Vous lui épargnerez ainsi de voir la maison se vider et une éventuelle panique.

    Vous le récupèrerez une fois que votre nouveau logement est habitable, c’est-à-dire, une fois que tous les travaux sont terminés et que l’espace est déjà bien aménagé.
    Vous lui épargnerez ainsi d’atterrir dans un lieu inconnu où l’on bouge encore les meubles et où il y a des cartons qui vont et viennent en permanence, des pots de peinture qui trainent...

    Il doit y être introduit lorsque vous êtes sûr qu’il ne reste plus grand chose à déplacer. Cela lui permettra de pouvoir, d’entrée de jeu, trouver des coins de refuge stables et sûrs. Rien de plus angoissant pour un chat de ne jamais pouvoir se poser ou se cacher dans un endroit fixe et rassurant !


    Comment introduire le chat dans son nouveau territoire

    On conseille généralement, s’il y a un jardin, que le chat se soit déjà bien imprégné de l’habitation intérieure avant de le laisser gambader à l’extérieur. En effet, il risquerait de préférer l’extérieur et de ne jamais établir de marques à l’intérieur.

    C’est une question de quelques jours, deux semaines tout au plus. Lorsque vous voyez qu’il est habitué à la maison ou à l’appartement et qu’il en a fait le tour, vous pouvez envisager, sous votre surveillance, de le laisser conquérir le jardin. Pour savoir si le chat est à l’aise dans son nouveau territoire, voici quelques signes : il ne le marque plus vraiment (avec de l’urine ou même simplement on se frottant contre les murs ou les meubles), il dort paisiblement et mange tranquillement.

    En ce qui concerne les chats très craintifs de nature ou facilement perturbés, il est conseillé de leur faire découvrir leur nouvelle maison pièce par pièce au fil des jours. D’abord une première dans laquelle ils restent au moins deux ou trois jours, puis une autre et ainsi de suite. Ils prennent ainsi le temps de s’habituer petit à petit sans être brusqués, et ils le vivent d’autant mieux.


    Emménager dans un lieu plus petit


    La grande question qui se pose pour un déménagement, est généralement liée à la surface : emménager dans un lieu plus spacieux avec un jardin en prime ne génère pas beaucoup d’inquiétudes.

    Mais quand il s’agit de venir vivre en ville ou dans un logement plus petit, les questions se bousculent. Inévitablement, si l’espace est radicalement plus petit, le chat en souffrira un peu. Il faudra prévoir en conséquence plus de jeux mis à sa disposition (et plus d’activité avec vous), et des possibilités de sorties dans la cage d’escalier ou dans la cour de l’immeuble par exemple pour faire varier ses horizons.

    Cela se complique vraiment si le chat était habitué à vivre à l’extérieur ou s’il avait accès à un jardin. Même si certains chats supportent ce changement, ils restent cependant rares, et malheureusement, on doit bien souvent prendre une terrible décision : le donner à quelqu’un qui puisse lui offrir des conditions de vie similaires à celles de votre ancien logement.

    Les troubles comportementaux graves apparaissent bien souvent dans les cas où le chat ne peut plus assouvir ses activités habituelles, se retrouvant entre les quatre murs d’un nouveau logement urbain. C’est dur à dire, mais c’est pourtant une réalité…On peut toujours faire l’essai, mais il faut savoir que c’est au bout de quelques semaines, voire plus que les troubles apparaissent. Et quand ils s’installent, il est déjà un peu tard. Autant prendre une décision avant de déménager.

    Cependant, une autre solution est envisageable : lui offrir un nouveau compagnon, et ce, plusieurs semaines avant le déménagement, pour être sûr qu’ils s’entendent bien et soient de bons copains de jeu. Même si l’espace est plus petit, mieux vaut le partager à deux que seul…

    Enfin, il est évident que certains chats sont inégaux fasse à un tel changement. Les chatons mal sevrés, les vieux chats, les peureux ou anxieux de nature seront, plus que les autres sensibles à tout ce vacarme.

    Et il faudra redoubler de précautions pour qu’ils puissent aborder ce changement le mieux possible. Il peut être dans tous les cas très utile de faire appel à un(e) comportementaliste pour éviter de faire des erreurs et assurer au mieux le bien-être de votre minou.

     ( Source : revue SANTÉ PRATIQUE ANIMAUX )


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  • ......... vu par Balrog : 

     

    Le printemps .......   

     


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  • La vie de nos animaux familiers est toujours trop courte. Un chien selon sa taille peut vivre en moyenne 10 à 17 ans, un chat 16 à 18 ans. Le perdre peut être une épreuve douloureuse et difficile à supporter.
    A l’annonce de la mort de leur compagnon, nombre d’entre nous se demandent comment désormais vivre sans lui ?

    Que l’animal très aimé qui a partagé nos joies et nos peines arrive en fin de vie et s’éteigne doucement ou qu’il meure brutalement d’une maladie foudroyante empoisonné ou renversé par une voiture, c’est toujours un immense chagrin et l’heure de pleurer.

    Dans le premier cas les maîtres ont pu se préparer à cette échéance. Ils savent que la mort fait partie du cycle de la vie, et connaissent bien la trop courte espérance de vie de leur compagnon.

    Par contre si la mort est violente, inattendue, que l’animal est très jeune, alors cette disparition est encore plus insupportable et éveille une grande colère, voire le refus de croire à ce qui vient d’arriver.
    Les morts qui nous semblent prématurées sont tout particulièrement bouleversantes et la brutalité d’un décès accidentel n’offre pas la préparation au deuil.

    L'euthanasie :

    Pour un animal qui arrive en fin de vie ou dans la dernière phase d’une maladie mortelle, qui souffre trop, se replie sur lui, perd conscience, ne mange plus, les maîtres se posent la question de l’euthanasie pour lui éviter la pire des agonies et couper court à des douleurs insupportables.
    Décider que la vie de notre compagnon doit s’arrêter là, est une des résolutions les plus difficiles à prendre. Comment déterminer le degré de souffrance de l’animal, à partir duquel il ne sera pas charitable de le maintenir en vie, si ce n’est juste pour différer notre douleur de le perdre.
    Nous avons envie de dire à tous ceux qui sont ou seront un jour confrontés à cette terrible échéance, qu’il s’agira de percevoir avec le plus d’honnêteté possible le moment où la souffrance et la détresse auront gagné sur le plaisir de vivre de l’animal. Les pertes de l’appétit, des capacités motrices et de l’intérêt pour l’entourage, l’incontinence massive, les plaintes et gémissements, étant quelques-uns des signes évidents de cette détresse.
    Avec l’avis de son vétérinaire et mis devant l’évidence, on peut alors avec le praticien prendre la lourde décision de lui faire administrer une injection pour « une mort douce». Pour ceux qui le souhaitent et peuvent le supporter, il est recommandé d’accompagner courageusement son animal jusqu’au bout. Certaines personnes derrière cette épreuve, gardent ainsi le réconfort de ne pas s’être détournées et d’avoir jusqu’au dernier instant assisté dignement leur compagnon.

    Un cérémonial est nécessaire :

    Se pose alors une dernière question : que faire du corps de l’animal ?
    Plusieurs solutions sont possibles :
    · le laisser chez le vétérinaire.
    · l’enterrer dans son jardin à la campagne (à condition de respecter les réglementations : profondeur et chaux vive)
    · prendre une place dans un cimetière animalier
    · opter pour la crémation qui permet d’enterrer ou disperser ses cendres dans un endroit aimé.
    Chacun choisira selon sa sensibilité, mais un cérémonial comme enterrer ou faire incinérer l’animal mort peut aider beaucoup le travail du deuil.
    Se renseigner d’avance et parler de ces dernières dispositions à prendre, peut faciliter les choses le moment venu, quand on se trouve trop écrasé de chagrin.

    Est-il normal d’être déprimé après la perte de son animal ? Combien de temps cela dure t-il ?

    Les effets du deuil et sa chronologie sont trop peu souvent évoqués. Notre société d’aujourd’hui plutôt portée à allonger la vie, préfère ne pas parler de la mort.
    Pourtant, le deuil qui est à la fois état et conséquences de la perte d’un être cher est un phénomène normal.
    Il n’est pas fou d’avoir du chagrin à la perte de l’animal avec qui on a parfois passé 15 ans d’une vie. C’est même notre dernière expression d’amour pour lui et mieux vaut éviter en cette période les personnes qui ne le comprendraient pas.
    Il est au contraire réconfortant de pouvoir exprimer son chagrin auprès de sa famille ou d’amis qui peuvent le recevoir.
    Celui qui peut parler, dire son émotion et pleurer avec les siens est favorisé. Il est important de ne pas se sentir critiqué dans sa douleur mais d’être compris et respecté. La meilleure aide pour un endeuillé vient de personnes proches aimant elles aussi les animaux, patientes, indulgentes et sachant simplement écouter sans rien vouloir empêcher de la douleur et des larmes de l’autre.
    Tout le monde ne réagit pas de la même manière, et certaines personnes auront plus ou moins besoin de contacts ou d’intimité.
    Le deuil se caractérise par l’humeur dépressive, la perte de l’intérêt pour le monde extérieur, la culpabilité, et peut conduire à une dépression grave. Mais attention à ne pas prendre toutes ces manifestations normales du deuil pour un état pathologique.
    À la perte d’un animal très aimé, le chagrin est inéluctable et naturel. C’est l’absence d’affliction qui peut être anormale et doit être repérée par les proches. Le maître endeuillé peut aussi nier cette mort et faire comme si l’animal était encore là, or non-dit et refus de la mort diffèrent ou bloquent le deuil.

    Les différentes phases du deuil : 

    Le déroulement normal du deuil passe successivement par différentes phases :
    · D’abord le choc : celui qui reste, heurté, secoué dans toutes ses fibres, saisi d’une lassitude écrasante est atteint jusque dans sa santé, perd l’appétit, le sommeil. Émotionnellement perturbé, tour à tour agité il crie sa peine, ou comme anesthésié, silencieux, muré, il gémit livré à des affects d’impuissance, de révolte, de colère, d’abandon, de honte parfois, de culpabilité souvent.
    Tel maître se sent coupable de n’avoir pas repéré plus tôt les premiers signes de la maladie et n’avoir pas conduit son chien ou son chat de suite chez le vétérinaire ; tel autre de n’avoir pas prévu le danger qui guettait son compagnon. S’en prenant à la terre entière « pourquoi est-ce mon chien qui est mort ? », d’autres enragent aussi de la négligence d’un tiers qui a mal refermé le portail du jardin, contre le chauffard qui a renversé leur animal, ou le maître de ce chien qui a brisé la colonne de son chat ......
    Certains rendent responsable le vétérinaire de n’avoir pas fait tout ce qui était en son pouvoir pour sauver leur animal.

    Même celui qui a pu se préparer à son deuil, n’échappe pas à cette phase qui peut être moins violente mais plus insidieuse, et jeter parfois davantage dans la torpeur.

    · Puis vient l’état dépressif : comme soudain coupé des autres, c’est la grande solitude.
    L’endeuillé est seul à savoir ce que la perte de son animal représente de douleur pour lui. Tout est sombre, chaque geste du quotidien est laborieux, ce qui pourrait le divertir est rejeté, il ne peut être distrait ni déchargé de sa tâche de remémoration des souvenirs communs avec l’animal chéri. Sans plus être très bien capable de s’occuper de lui-même, il a besoin d’être protégé, consolé. Il faut ce temps comme pour tourner à vide ......  pour accepter peu à peu la réalité, la révolte, la blessure, l’état de fragilité, le déséquilibre qu’a engendré la perte.
    Des rêves surviennent, on voit le chien, le chat encore vivant, puis il s’éloigne, s’estompe, s’efface ......

    · Enfin avec le temps grand consolateur du deuil, la douleur s’adoucit même si elle se réveille plus ou moins à des occasions anniversaires ou en croisant un autre animal de même race ...... celui que l’on ne peut plus voir, sentir, caresser va maintenant vivre à l’intérieur de nous. Sa photo nous accompagne, on aime évoquer les bons moments passés en sa compagnie .... on sait qu’il n’est plus, mais il reste présent au fond de nous à jamais. On accepte ce passé qui ne sera plus et l’avenir qui ne sera pas avec l’être perdu.
    Ce parcours achemine vers la finalisation du deuil, qui laisse enfin la possibilité de reprendre goût à la vie.
    Ces différentes phases ne sont normalement que passagères, et c’est par contre si le maître s’enferme dans l’une d’elle qu’il ne peut terminer son travail de deuil et sombrer dans la dépression.

    Peut-on parler de la mort aux enfants, et comment ?

    Pour comprendre et accepter, les enfants ont besoin de connaître la vérité.
    Selon leur âge, la nature et la force du lien qui les unissait à leur compagnon, ils peuvent être plus ou moins troublés ou affectés par sa perte.

    La mort est perçue différemment selon les âges :

    · Des explications justes mais simples seront suffisantes pour les plus jeunes jusqu’à environ 6 ans. Pour les petits le " plus jamais " n’existe pas encore et il ne sera pas véritablement question de deuil pour eux, mais d’expérience de séparation, de perte qu’il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas vécue dans la solitude. C’est la toute chaude présence rassurante des parents qui leur permettra de dépasser l’épreuve sans traumatisme.

    · Les plus grands poseront de nombreuses questions, inutile cependant d’entrer dans des détails qui pourraient les choquer. Par contre, répondre avec clarté aux interrogations fréquentes comme " est-ce qu’il a mal, est-ce qu’il a froid ? " rassure et apaise le jeune.
    Présenter franchement les faits douloureux ainsi que proposer à l’enfant de voir l’animal mort s’il le souhaite, n’est pas choquant pour lui comme beaucoup le croient habituellement. Cela le conduit au contraire à l’acceptation de l’irréversible de cette perte.

    De même que l’adulte, il sera aidé dans son travail de deuil s’il peut ensuite fleurir la tombe de son animal, ou savoir où sont ses cendres.

    L’enfant qui perd son petit compagnon adoré, voit sa souffrance majorée si les parents font silence sur l’évènement, et ne veulent pas lui laisser vivre la réalité des choses. Le sentiment de solitude et d’abandon qui pourrait en résulter, ne ferait que le bloquer dans ce passage pourtant obligé par la souffrance, qui lui permettrait de rompre progressivement les liens avec l’animal perdu.
    L’enfant qui éprouve de l’angoisse face à la mort, sera rassuré si vous lui dites que toutes les maladies ou les blessures n’y mènent pas forcément.

    Lui dire que l’on a volé son chat ou son chien ou bien qu’il est parti ...  ne le ferait que développer des scénarii faux et angoissants du genre " il est parti parce que le l’ai disputé, est-ce qu’il va revenir ? ". Il pourrait se sentir trahi le jour où inévitablement il apprendra la vérité.
    Parce que l’on ne peut jamais soustraire ses enfants aux épreuves de la vie, il ne sert à rien de vouloir les abriter de la mort de leur animal chéri. Cette tentative de se protéger soi-même les empêche de grandir et de se préparer sainement à la vie et aux pertes inévitables qui la jalonnent.
    Il est donc capital que l’enfant puisse dire sa peine à ses parents, extérioriser ses émotions et se sentir accompagné dans son chagrin. Il peut le faire d’autant mieux que les adultes eux-mêmes ne dissimulent pas leur propre peine en lui montrant ainsi qu’il est normal de l’exprimer.

    Ne pas négliger les autres animaux de la maison :

    Plusieurs animaux qui cohabitent, tissent entre eux des liens d’attachement. Lorsque l’un d’eux décède, l’autre le cherche et ressent un vide. Il perçoit aussi la détresse de son maître qui le délaisse un peu. Dans son chagrin, il ne faut pas oublier celui qui reste et s’efforcer de lui consacrer du temps et lui garder ses habitudes. Faute d’attention, certains petits compagnons de longue date dépriment, ou même se laisse mourir à la suite de la disparition de leur " copain ".

    Sans ce nécessaire travail naturel du deuil, aucune relation nouvelle avec un autre ne pourra se nouer sainement.
    Se précipiter de manière prématurée pour reprendre un compagnon fait partie de ces vaines tentatives d’échapper à l’incontournable souffrance du deuil qui ne manquera pas de ressurgir un jour dans un moment et des circonstances inattendues.

    Tout animal chéri disparu est irremplaçable.
    Celui qui lui succèdera pour continuer avec vous un bout du chemin de la vie, se montrera capable de vous apporter aussi du bonheur, si après votre deuil vous savez l’accueillir pour lui-même.

    Source : Co-rédaction de Danièle Mirat et Françoise Gaudron comportementalistes

    d'autres sources :

    http://pagesperso-orange.fr/soutienperteanimaldomestique/


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  • Un trés beau livre que je viens de redécouvrir .......   L'enfant qui dessinait les chats par Arthur Levine.
     
                  L'histoire est un conte populaire japonais: le petit Kenji vit pauvrement avec sa mère et ses frères, mais, trop faible pour les travaux des champs, il dessine pour distraire ses frères de leur labeur. Craignant pour sa santé, sa mère décide de le confier à un monastère pour lui assurer une éducation. L'un des prêtres aimant beaucoup les chats, Kenji se met à dessiner des chats pour lui faire plaisir. Mais les autres prêtres voient d'un mauvais oeil que Kenji se consacre à ce loisir plutôt qu'à ses études: chassé du monastère, il erre jusqu'à un village qui vit dans la terreur d'un terrible rat sorcier. Mais Kenji l'ignore lorsqu'il entre dans le temple et commence à peindre des chats sur tous les murs... 


    Frédéric Clément dessine de superbes chats dans tous les recoins des pages. Les aquarelles sont splendides. Je vous encourage à découvrir ce chef d'oeuvre de dessin et de poésie.

     

    L'enfant qui dessinait les chats :  

     


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  • Mon tout dernier scrap avec une photo récente de Balrog :

     

    Scrap :  

     


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